Philippiens
4: 4 – 9
Réjouissez-vous
dans le Seigneur en tout temps ; je le répète,
réjouissez-vous. Que votre bonté soit reconnue par tous les hommes.
Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute
occasion, par la prière et la supplication accompagnées d’action
de grâce, faites connaître vos demandes à Dieu. Et la paix de
Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos
pensées en Jésus Christ.
Au
reste, frères, tout ce qu’il y a de vrai, tout ce qui est noble,
juste, pur, digne d’être aimé, d’être honoré, ce qui
s’appelle vertu, ce qui mérite l’éloge, tout cela, portez-le à
votre actif. Ce que vous avez appris, reçu, entendu de moi, observé
en moi, tout cela, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera
avec vous.
Il
y a je ne sais combien d’années j’étais pasteur d’une Église
Réformée en Angleterre. Le presbytère était dans une rue, et le
Temple dans une autre, à deux pas, et chaque dimanche matin nous y
sommes allés au pied, naturellement.
Un
matin nous étions en route et nous avons vu une famille - la mère
et deux filles - en route pour l’église aussi et on a marché
ensemble avec beaucoup de rires et sourires. Et juste au coin, il y
avait un couple qui s’est arrêté à côté de nous et le monsieur
a demandé “ Pourquoi êtes-vous si heureux ?”
En
vérité je vous dis que c’était une occasion manquée -
mais quelle occasion !!
Paul
nous dit « Réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps ;
je le répète, réjouissez-vous. » Ce n’est pas ni
suggestion ni recommandation ni conseil. C’est un commandement. Et
le commandement de Jésus - comme je vous a aimés, aimez-vous les
uns les autres - est pareil. Si nous pensons à l’amour comme
émotion, comme sentiment - le commandement est une impossibilité;
si nous pensons à la joie comme un accident dans une situation
amusante, le commandement de Paul est aussi impossible. Mais l’amour
dont Jésus parle est le désir de chercher toujours le bien-être de
l’autre; et la joie pour Paul est la joie dans le Seigneur, une
joie profonde qui donne une nouvelle vision des choses, et qui
est l’antidote au pessimisme. C’est un pasteur de L’Église en
Alsace qui l’a dit - si vous perdez la joie, c’est que vous avez
perdu le Christ. Et il nous pose la question – à quand remontent
votre dernier sourire bienveillant, votre rire libérateur, votre
joie rayonnante ? Et je veux ajouter - est ce possible que
demain quelqu’un peut demander de nous « Pourquoi vous êtes
si heureux ? ». Et cette fois je vais répondre - parce que je
suis Chrétien, et je suis mon ami ressuscité qui me donne sa joie
dans ma vie…..
Rev.
Stephen Sawyer