samedi 9 novembre 2019

Méditation du conseil presbytéral du 8 novembre 2019

Méditation 

« Comme ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et le descendirent par une ouverture avec son lit, au milieu de l’assemblée, devant Jésus. »  (Luc 5:19)
En l’honneur des amis britanniques, je me permets de citer un proverbe anglo-saxon :  « When there is a will, there is a way. » Tout simplement en français, je dirais « Quand on veut, on peut », cela veut dire « on  va se débrouiller pour trouver les moyens ».
C’est le cas des hommes dans le texte ci-dessus, ils portent un malade paralysé pour l’amener à Jésus. À cause de la foule qui entoure Jésus pour l’écouter, il leur est impossible de s’en rapprocher. Ils ont trouvé un moyen détourné pour arriver jusqu’à Jésus. Ils ne se laissent pas arrêter par la foule.
Leur volonté et leur détermination les ont aidés à surmonter les obstacles et résoudre le problème : amener le paralytique auprès de Jésus. Jésus voit ainsi leur foi : « Voyant leur foi, Jésus dit : "Homme, les péchés te sont pardonnés !" » (Luc 5:20)
Si nous cherchons une explication et une leçon théologique, je rapporte celle que nous donne la Pasteure Marie-Christine Favre dans Vivre de cette année :
« Aujourd’hui aussi, s’approcher de Jésus présente peut-être aussi des obstacles : on ne Le voit pas mais on peut L’écouter en lisant l’Évangile, on peut Lui parler en priant. »
Le manque de temps fait aussi partie des difficultés de la vie dans une société pleine de sollicitations, voire parfois de stress… Mais quand on veut, on trouve un moyen...
J’ajoute en guise de méditation à proposer à nous tous, à notre assemblée, à notre conseil presbytéral, que malgré le manque de moyens, les difficultés dues aux conditions de vie, aux disparités géographiques, professionnelles et sociales de notre paroisse… … « si nous voulons nous le pouvons ». Les options ne se réduisent pas à une dichotomie entre « oui et non », entre « blanc et noir », entre « positif et négatif », mais sont peut-être à trouver dans une solution médiane, par... d’autres voies, d’autres façons, d’autres manières…
Quand on veut, on peut, et on trouvera des moyens… L’histoire de nos deux églises, de notre paroisse commune bientôt, maintenant, l’a prouvé. Nous avons eu des difficultés, nous les avons surmontées, bien sûr avec l’aide du Seigneur. Nous recevons des coups de pouce, des coups de main de la part de notre communauté, dans notre jargon… de la région, du consistoire et aussi et surtout depuis ces dernières années l’apport des nos amis britanniques à la recherche du « bon vivre français de la campagne poitevine ou limousine »... Et c’est ainsi que nous avançons. « Va avec la force que tu as.» (Juges 6:14)
Oui, mon Père, nous avançons avec la force que nous avons, mais c’est Toi qui es avec nous « Mais je serai avec toi... » (Juges 6:16) ; mais aussi parce que « Nous le Voulons ! ». Amen !
Paul Phan Van Song

Cultes - Novembre et décembre 2019

Cultes 

Dimanche 3 novembre 2019

 - 10 h 45 à Villefavard : 
 - 11 h à Thiat : 



Dimanche 10 novembre 2019

- 11 h à Thiat : Paul Phan Van Song 


Dimanche 17 novembre2019
- 10 h 45 à Villefavard : Geneviève Calladine
- 11 h à Thiat : Stephen Sawyer
- 15 h à Thiat : Stephen Sawyer (in English)


Dimanche 24 novembre 2019
- 11 h à Thiat : Eric de Traz


Dimanche 1er décembre 2019

- 10 h 45 à Villefavard :Geneviève Calladine
- 11 h à Thiat : Stephen Sawyer


Dimanche 8 décembre 2019

- 11 h à Thiat : Paul Phan Van Song


Dimanche 15 décembre 2019

- 11 h culte commun à Thiat, Noël des enfants : Stephen Sawyer
(pas de culte à Villefavard) 
- 15 h à Thiat : Stephen Sawyer (in English)


Dimanche 22 décembre 2019

- 11 h culte commun de Noël à Thiat : Paul Phan Van Song


Dimanche 29 décembre 2019
- 10 h 45 culte commun à Villefavard : Geneviève Calladine
(pas de culte à Thiat)


lundi 14 octobre 2019

Prédication Luc 17, 11 à 19

Prédication du 13 octobre Luc 17, 11 à 19.

Jésus passait entre la Samarie et la Judée, pour se rendre à Jérusalem.
En trajet donc il rencontre dix lépreux à l'écart d'un village, ou plutôt ils se tiennent à distance, ils y sont obligés, du fait de leur état.
Des gens contaminés, atteints de la maladie la pire, la lèpre qui fait peur, qu'on ne sait pas soigner.
Exclusion des malades qui deviennent des parias. A l'écart de la plupart des villes, dans l'antiquité et au moyen-âge, il y a eu des léproseries, des zones à part.
Riches et pauvres sont concernés par la lèpre. À ce niveau-là, il n'y a pas de différence sociale.
Une toute petite tache blanche devient progressivement une terrible maladie de peau.
Verset 14, les lépreux supplient Jésus, celui ci ne les touche pas (on dit qu'ils se tenaient à distance) mais Jésus les envoie se montrer aux sacrificateurs, c'est à dire aux spécialistes du moment qui confirmeront s'ils sont guéris ou non.

Pendant qu'ils y allaient, c'est à dire pendant qu'ils allaient réintégrer la société, voir des religieux qualifiés, pendant cette démarche, il arriva qu'ils furent guéris. dit l’Évangile de Luc.
Cela demande un très grand courage, sortir de la léproserie, quitter le ghetto, retourner en ville, côtoyer les autres, subir leur regard.
Cela demande un très grand courage aussi, que de se sortir de ce statut de sous-homme, écarté de la société. Infréquentable. Cela s'appelle la Foi. Ils font une démarche de Foi.
En ces temps là, la maladie grave incurable était assimilée au péché.
Ne sachant la soigner, on y trouvait une origine morale, tout aussi lourde.
Ils étaient doublement atteints, ces pauvres gens. Atteints physiquement, et moralement, et chargés de l'opprobre de tous, en réalité de la peur de tous.
Ce que l'on ne comprend pas fait peur, alors on éloigne, emprisonne, bannit. En « collant » le péché sur l'autre, on ferme les yeux.
Pendant leur démarche de retourner vers le reste des hommes, dit le texte, « il arriva qu'ils furent guéris. »
C'est leur démarche de Foi qui a opéré. leur mise en route. Et par voie de conséquence leur guérison.
Si on réfléchit bien, à ce stade-là, Jésus n'a encore rien fait. Il les a seulement mis en route vers leur propre guérison, et ils y ont cru.
L'invraisemblable s'est produit.
Verset 15, l'un d'eux, se voyant guéri revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. il tomba aux pieds de Jésus, c'était un Samaritain, autrement dit un étranger.
Un seul sur dix. est revenu.vers Jésus et c'est un étranger.
Les 9 autres sont probablement guéris, mais celui-là est sauvé. « Lève-toi dit Jésus, va ! ta foi t'a sauvé ».
Le retour du dernier, du 10ème est un message prophétique, car finalement, les étrangers auront mieux accueilli Jésus que les siens. Cette vérité traverse tout l'Évangile.
Ce n'est pas la première fois que Jésus met en scène un Samaritain, ou une Samaritaine ;il faut y voir le message du rayonnement universel de l’Évangile, bien au delà des frontières.
Tous les lépreux sont appelés à la guérison, comme tous les hommes sont appelés au salut, mais rares sont ceux qui confessent que Jésus Christ est le Seigneur. Une poignée, quelques grains de sel, un tout petit peu de ferment dans la pâte.
Celui-là est membre de l’Église du Christ, qui a compris que la vraie guérison est de l'ordre de la conversion.
Aujourd'hui, bien des gens sont malades, malgré les très grands progrès de la médecine, ce ne sont pas forcément des maladies physiques dont je parle, mais des maladies de dépendance, alcool, jeux, dépendance à internet, au téléphone portable, et ses différents usages, qui plombe la relation à l'autre, dépendance au profit, à l'argent, à la réussite sociale.
Toutes ces dépendances déforment le visage de ces nouveaux malades que nous sommes, comme le péché nous déforme le visage quand nous sommes loin de Dieu.
Pire qu'une lèpre, nous sommes revêtus de quelque chose qui nous fait mal, ne nous convient pas et déforme notre humanité, la nôtre propre.
La rencontre de Jésus-Christ nous redonne notre vraie figure.
« Lève-toi dit Jésus, toi qui me confesse, ta foi t'a sauvé. » Amen.

Geneviève Calladine

jeudi 12 septembre 2019

Cultes - Septembre et octobre 2019

Cultes  
Dimanche 15 septembre 2019
- 10 h 45 à Villefavard : Michel Rigaud
 - 11 h à Thiat : Eric de Traz

 
Dimanche 22 septembre 2019
 - 11 h à Thiat : Paul Phan Van Song




Dimanche 29 septembre 2019
- 11 h, culte commun à Thiat : Stephen Sawyer
(pas de culte à Villefavard) 


 Dimanche 6 octobre 2019
- 10 h 45 à Villefavard : Michel Rigaud
 - 11 h à Thiat : Paul Phan Van Song


Dimanche 13 octobre 2019

 - 11 h à Thiat : Geneviève Calladine



Dimanche 20 octobre 2019


- 11 h à Thiat : Stephen Sawyer
suivi du baptême d'Alexis
(pas de culte à Villefavard) 

Dimanche 27 octobre 2019

 - 11 h à Thiat : Geneviève Calladine

Agenda 4ème trimestre 2019

Etudes bibliques
7 octobre 2019 à 14 h
chez Hélène Ras à Montmorillon 


Ecole biblique : rencontre parents et élèves
13 octobre 2019 à 10 h
Presbytère de Villefavard


Conseil presbytéral
Presbytère de Villefavard
8 novembre 2019 à 15 h


Etudes bibliques
18 novembre 2019 à 14 h
chez Hélène Ras à Montmorillon
(rencontre à l'origine prévue le 11novembre mais repoussée d'une semaine) 

lundi 17 juin 2019

Je suis baptisé

 
Culte à Thiat, dimanche 16 Juin 2019
présidé par Geneviève Calladine

"Je suis baptisé"


Épître aux Romains chapitre 5, versets 1 à 5.

Notre grand Réformateur, Luther, avait des périodes de doute.
C'est pourquoi il avait fait graver sur sa table de travail : « Je suis baptisé. » Quand ça n'allait pas, il se tapait la tête ainsi sur la phrase gravée : je suis baptisé.
C'est comme cela que je vais introduire ce passage d'aujourd'hui.
Le chapitre 5 commence par un cri de triomphe : « Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. (V. 1).
C'est l'affirmation d'une pleine certitude, avant tout, parce que tout est fondé sur ce que Dieu a fait, sur l’œuvre qui a été accomplie avec la croix par notre Seigneur Jésus-Christ.
Notre paix ne dépend pas de ce que nous, nous pouvons faire, ni de ce que nous ressentons, de nos efforts pour tendre vers le bien, ou une quelconque amélioration de notre condition, mais elle repose entièrement et seulement sur ce que Dieu a fait. Dieu seul.
Nous voilà donc sereins.
Nous trouvons dans ces deux premiers versets du chapitre 5, tout ce que nous apporte l’œuvre de Christ pour le passé, le présent, et l'avenir.
Nous étions autrefois ennemis de Dieu, et nous sommes maintenant placés dans sa faveur. Définitivement.
Il y a pour nous une espérance et un avenir possibles en Dieu.
Au verset 3-5, l'apôtre nous livre les ressources de la grâce, de la Grâce de Dieu, celle qui nous est donnée sans condition.
Verset 3 : « et non seulement cela, mais nous nous glorifions aussi dans les tribulations. (Un mot qui veut dire souffrances mais aussi difficultés, occasions de renoncement, et de chute). Malgré cela, nous avons devant nous une espérance glorieuse, c'est bien là certes un sujet de joie et de consolation.
Oui, nous sommes appelés à nous glorifier dans les tribulations, dans les circonstances difficiles que nous pouvons rencontrer. Et devant lesquelles nous sommes appelés à nous décourager.
Je pense à notre église de la Basse-Marche, en diminution progressive. En difficultés.
Je pense aussi pourtant à ce baptême, dimanche de Pentecôte, dans le temple de Villefavard, qui était plein. Pour un baptême, toute espérance est possible. Les tribulations, et l'espérance à la fois sont possibles. au milieu de nous, dans notre cadre de la Basse-Marche. Dieu suscite ici des croyants qui se tiennent debout.
Tout croyant, (nous par conséquent), connaît des expériences « au désert », tout en marchant dans l'assurance de la gloire.
La gloire, on ne sait pas trop ce que cela veut dire. Et l'assurance ?
C'est ce qui nous fait tenir droit, malgré nos âges, nos handicaps, nos difficultés. Oui, par delà tout cela, nous avons l'assurance de l'Amour de Dieu.
Dans l'Ancien Testament, le peuple d'Israël, après avoir été délivré du pays d' Égypte, pouvait chanter sur les bords de la Mer Rouge : « Yahvé est ma force et mon cantique ». Exode 15, 2.
Mais sur le chemin de la promesse, il y a aussi le désert, et ses tribulations ; passage nécessaire, avant l'issue finale, glorieuse.
La vie du Chrétien sur terre est une vie de combats, d'épreuves, comme pour tout homme et femme, mais aussi faite de joie et d'espérance pour qui sait discerner l'amour de Dieu. C'est cela, l'assurance du Chrétien. C'est notre ferme assurance, en ce dimanche, à Thiat.
Il est bien certain que celui qu'on appelle le Tentateur, Satan, ne laisse pas tranquille un croyant qui veut s'appuyer sur Dieu, mais l'amour de Dieu est déjà prêt, versé dans le cœur de celui qui croit. Avant tout.
Alors pour terminer, je dirai : Comme le faisait Luther déjà, gravons sur nos tables, gravons dans nos ordinateurs, sur nos tablettes numériques: 0ui, j'ai reçu l' amour de Dieu en héritage, je suis baptisé.
Amen

jeudi 9 mai 2019

Méditation Philippiens 4: 4 – 9

Philippiens 4: 4 – 9

Réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps ; je le répète, réjouissez-vous. Que votre bonté soit reconnue par tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute occasion, par la prière et la supplication accompagnées d’action de grâce, faites connaître vos demandes à Dieu. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ.

Au reste, frères, tout ce qu’il y a de vrai, tout ce qui est noble, juste, pur, digne d’être aimé, d’être honoré, ce qui s’appelle vertu, ce qui mérite l’éloge, tout cela, portez-le à votre actif. Ce que vous avez appris, reçu, entendu de moi, observé en moi, tout cela, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.

Il y a je ne sais combien d’années j’étais pasteur d’une Église Réformée en Angleterre. Le presbytère était dans une rue, et le Temple dans une autre, à deux pas, et chaque dimanche matin nous y sommes allés au pied, naturellement.
Un matin nous étions en route et nous avons vu une famille - la mère et deux filles - en route pour l’église aussi et on a marché ensemble avec beaucoup de rires et sourires. Et juste au coin, il y avait un couple qui s’est arrêté à côté de nous et le monsieur a demandé “ Pourquoi êtes-vous si heureux ?”

En vérité je vous dis que c’était une occasion manquée  - mais quelle occasion !!
Paul nous dit « Réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps ; je le répète, réjouissez-vous. » Ce n’est pas ni suggestion ni recommandation ni conseil. C’est un commandement. Et le commandement de Jésus - comme je vous a aimés, aimez-vous les uns les autres - est pareil. Si nous pensons à l’amour comme émotion, comme sentiment - le commandement est une impossibilité; si nous pensons à la joie comme un accident dans une situation amusante, le commandement de Paul est aussi impossible. Mais l’amour dont Jésus parle est le désir de chercher toujours le bien-être de l’autre; et la joie pour Paul est la joie dans le Seigneur, une joie profonde qui donne une nouvelle  vision des choses, et qui est l’antidote au pessimisme. C’est un pasteur de L’Église en Alsace qui l’a dit - si vous perdez la joie, c’est que vous avez perdu le Christ. Et il nous pose la question – à quand remontent votre dernier sourire bienveillant, votre rire libérateur, votre joie rayonnante ?  Et je veux ajouter - est ce possible que demain quelqu’un peut demander de nous « Pourquoi vous êtes si heureux ? ». Et cette fois je vais répondre - parce que je suis Chrétien, et je suis mon ami ressuscité qui me donne sa joie dans ma vie…..

Rev. Stephen Sawyer