Conseil
presbytéral
du 6 mars 2019 à Thiat à 15 heures
Hier
matin, le mardi 2, j'ouvris au hasard la Bible, après avoir bien
prié pour que le Seigneur me donne une inspiration
pour préparer le sujet des réflexions qui nous aide à travailler
aujourd'hui.
Et
c’est l’épître 1
de
Jean chapitre 3 le verset 23 qui m'est venu.
1
Jean 3 : v 23
« Oui,
voici son commandement : que nous ayons Foi dans le nom de son
Fils Jésus-Christ et que nous aimions les uns les autres, tout comme
il nous en a donné le commandement ».
Chers
sœurs et frères,
La
Foi et l’Amour mutuels sont inséparables. Ils forment ensemble LE
commandement. Nous aimer mutuellement est aussi peu facultatif que de
mettre sa Foi en la personne de Jésus-Christ.
L’abbé
Pierre disait ainsi : « L’homme n’est pas libre
d’aimer ou ne pas aimer. L’homme est libre pour aimer. »
Pour
aimer comme Dieu nous demande, nous avons besoin d’être arrachés
à nous-mêmes, à nos habitudes, au péché.
Dieu
le fait lorsque nous nous abandonnons à Lui. Il le fait pour nous
rendre libres d’aimer. Car la libération qu’il nous a acquise
par la mort de Jésus sur la croix est étroitement liée à cet
objectif. Pour celui qui se donne à Dieu, aimer devient son nouvel
héritage, sa nouvelle nature.
Heureusement,
cette transformation, Dieu l’accomplit dans nos vies – si
seulement nous le voulons autant qu’Il le veut !
L’amour
est donc comme la Foi, c’est un lieu de combat. D’abord
à l’intérieur de nous-mêmes, parce que l’intention de
« l’ennemi », des forces du mal, est d’occuper en
nous la place de DIEU ! Combattre contre les idoles en tout
genre que nous fabriquons nous-mêmes, de nos mains, contre ou avec
nos ambitions, nos rêves de réussite à tout prix, et notre
égoïsme. Quel combat ne suppose pas des défaites, des reculs, des
chutes… ?
Un
croyant, n’est pas quelqu’un qui ne tombe jamais. C’est
quelqu’un qui se relève toujours ! À chaque fois, s’il le
faut, une fois de plus ! Et c’est à travers chaque difficulté
vaincue et non désertée, chaque obstacle affronté et surmonté et
non contourné, chaque blessure acceptée, assumée et non maudite,
pleurée, que l’on reçoit des forces renouvelées pour le
témoignage à rendre à Jésus-Christ !
Amen
Paul Phan Van Song